Wednesday 24 July 2013


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Communiqué de presse

Il faut briser le cycle des catastrophes pour les enfants du Sahel et agir maintenant, affirme l’UNICEF

© UNICEF/NYHQ2012-0242/Duvillier
Anthony Lake, Directeur général de l'UNICEF, parle à une mère et ses enfants dans un centre d'alimentation nutritionnelle de Mao, au Tchad
N’DJAMENA, Tchad, 4 avril 2012 – Alors que la malnutrition atteint des niveaux d’urgence dans tout le Sahel, mettant en danger au moins un million d’enfants, le Directeur général de l’UNICEF Anthony Lake, en déplacement dans la région aujourd’hui,  a demandé que l’on redouble d’efforts de toute urgence pour mettre fin à la crise et briser le cycle des catastrophes.
« C’est une région qui est toujours au bord d’une crise. Les familles et les enfants ont été affaiblis par les sécheresses de 2005 et 2010. Maintenant l’insécurité s’aggrave dans plusieurs pays où l’on compte des centaines de milliers de personnes déplacées, où les prix alimentaires augmentent et où les récoltes sont mauvaises », a déclaré M. Anthony Lake aujourd’hui au cours de sa visite dans l’ouest du Tchad.
« Les enfants ont plus de mal maintenant à "rebondir" et à résister aux dangers que représentent la polio, la rougeole, la méningite et le choléra, a-t-il ajouté. Les populations du Sahel sont menacées par une "tempête parfaite" qui met en danger un million d’enfants ».
Dans le cadre des préparatifs à la crise, l’UNICEF a mobilisé des nutritionnistes et mis en place des centaines de centres de réadaptation nutritionnelle dans les huit pays du Sahel, où quelque 15 millions de personnes sont affectées, d’après les estimations. En janvier et février, des dizaines de milliers d'enfants ont été traités pour malnutrition aiguë sévère dans les centres de réadaptation nutritionnelle qui se remplissent d’autant plus vite que c’est le début de la saison de soudure – traditionnellement la pire période de l’année dans un environnement hostile, où la logistique est compliquée.
L’alarme a été déclenchée en décembre 2011, lorsque la crise nutritionnelle au Sahel apparaissait à l’horizon, mais la réponse n’a pas été à la hauteur des besoins. Cette semaine les comités nationaux de l’UNICEF de 36 pays ont lancé une campagne de médias sociaux pour sensibiliser le public à l’intervention d’urgence et faire agir les gouvernements en faveur des enfants au Sahel.
Avec le concours du Ministère de la santé, UNICEF-Tchad a mis sur pied 261 centres de réadaptation nutritionnelle et prévoit d’en doubler encore le nombre au cours des deux prochains mois. Le Tchad compte également le nombre le plus élevé de cas de polio en Afrique (2e dans le monde, après le Pakistan). Le Tchad est aussi touché en ce moment par une flambée de méningite.
L’UNICEF considère que la crise actuelle représente une nouvelle occasion de lutter contre les causes chroniques des taux élevés de malnutrition au Sahel en aidant les gouvernements et les communautés à bâtir des systèmes de santé solides, des services sociaux, à mettre en place une protection sociale et à appuyer des moyens de subsistance durables et un changement de comportement.

L’UNICEF a reçu près de la moitié des 120 millions de dollars E.-U. dont il a besoin pour sauver la vie des enfants et des femmes qui souffrent des conséquences de ces multiples dangers – mauvaises récoltes dues à la sécheresse, prix élevés des denrées alimentaires et insécurité dans certaines parties du Sahel.
« Il ne s’agit pas seulement de sauver des vies aujourd’hui », a déclaré Anthony Lake. « Il s’agit de prévenir de nouvelles urgences demain avec la bonne sorte de nutrition donnée au bon moment, surtout pour les enfants de moins de trois ans. Il s’agit aussi de consolider les systèmes de santé de manière à prévenir une nouvelle situation d’urgence tragique et de manière à éviter que les enfants ne se retrouvent dans des centres nutritionnels ».
« Ce sont des pays sans littoral aux climats éprouvants et à la topographie difficile. Ils ont besoin d’aide avant et après ces crises », a-t-il ajouté.
À propos de l'UNICEF
L'UNICEF intervient dans 190 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à s'épanouir, de leur plus jeune âge jusqu'à la fin de l'adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l'UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l'accès à de l'eau potable et à des moyens d'assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles et la protection des enfants contre la violence, l'exploitation sous toutes ses formes et le SIDA. L'UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d'entreprises, de fondations et de gouvernements.

A groundbreaking new report by UNICEF finds that, while much progress has been made in abandoning female genital mutilation/cutting, millions of girls are still at risk – and sets out key steps needed to eliminate the practice for once, and for all.
NEW YORK, United States of America, 22 July 2013 – “I don’t want any part of my body to be cut. I don’t want to be circumcised,” says 10-year old Kheiriya Abidi from Boorama town, North-West Somalia.
Kheiriya is terrified of the blood, the pain and physical torture she will have to suffer if her genitals are cut.
The pressure on her to be cut is mounting every day, and she is often ridiculed and insulted by her friends for being ‘different’. Female genital mutilation/cutting (FGM/C) is rooted deep in Somali culture; the practice is nearly universal. Girls and women are made to have their external genitalia removed fully or partially– some when they are just infants, others when they hit puberty – in the name of preserving female honor, chastity, beauty, ensuring their marriage ability.
UNICEF Image
© UNICEF/NYHQ2009
Fatima, 7, sits on a bed in her home in Afar region, Ethiopia. She was subjected to FGM/C when she was 1 year old.
But Kheiriya refuses to be one of them. She is standing strong in the face of criticism with support from her family and community health workers who are part of a larger movement to eliminate FGM/C.
Increasing opposition
A groundbreaking new report by UNICEF shows that more girls like Kheiriya, as well as women and men, are saying no to FGM/C than ever before, and more communities than ever are abandoning the centuries-old tradition.
In Female Genital Mutilation/Cutting: A statistical overview and exploration of the dynamics of change, UNICEF compiles and analyses data from 74 nationally representative surveys that were conducted over a 20-year period in 29 countries across Africa and the Middle East in which FGM/C is practised. 
“This report is the most comprehensive compilation of statistics and data analysis on FGM/C to date,” says UNICEF Statistics and Monitoring Specialist Claudia Cappa. “It’s extremely important because it illustrates, for the first time, what we know about how widespread is the practice is, the attitudes surrounding the practice and the reasons why this practice is continued. It’s also the first report that includes data for countries like Iraq for which we didn’t have national figures.”
The findings of the report point to a sharp decline in FGM/C in numerous countries in which it is practised. Prevalence has dropped by as much as almost half among adolescent girls in Benin, the Central African Republic, Iraq, Liberia and Nigeria. “In most of the countries surveyed, majority of girls and women who have undergone the practice do not see benefits to it and think that the practice should stop,” says Ms. Cappa. “More mothers are aware that FGM/C can lead to their daughter’s, or a girl’s, death. So, there is a better understanding of the consequences, which, in itself, is very important progress.”
“We don’t talk”
Perhaps one of the most striking revelations is the degree of discrepancy between the low support for FGM/C and the high prevalence of its practice. Even in countries in which most girls and women are cut, a significant proportion of the population opposes the practice.

UNICEF Image

Josephine Akissi Coulibaly, a former FGM/C practitioner, in her traditional ceremonial attire at her home in Katiola, Côte d'Ivoire. She abandoned the practice, thanks to advocacy work by UNICEF partner organization OIS Afrique.
“It confirms that there is a social obligation, that the practice is relational,” explains UNICEF Senior Child Protection Specialist Francesca Moneti. “I do what I do because I know that you expect me to do it, and vice versa. The clear programmatic insight from the report is you have to make visible the fact that people in their private sphere don’t support the practice. So, I may not support cutting, and you may not support it, but I see you cutting your girl, and you see me cutting my girl, and you think I support it because you see me cutting my girl – but we don’t talk.” 
The report sets out some key steps needed to eliminate FGM/C – one of which is finding ways to make attitudes that favour abandonment of the practice visible, so families know they are not alone. Ms. Moneti emphasizes that increasing visibility would generate a chain reaction against FGM/C that would lead to a relatively quick end of the practice.
“By that, I mean decades before it will completely disappear in a population group… but that’s not a very long time in development terms, especially if you think that the practice has been around for over 1,000 years,” she says.
Speaking out loudly and clearly
More than 125 million girls and women alive today have been subjected to FGM/C in the 29 countries in Africa and the Middle East in which it is concentrated, and 30 million girls are at risk of being cut within the next decade. 
“FGM/C is a violation of a girl’s rights to health, well-being and self-determination,” says UNICEF Deputy Executive Director Geeta Rao Gupta. “What is clear from this report is that legislation alone is not enough. The challenge now is to let girls and women, boys and men speak out loudly and clearly and announce they want this harmful practice abandoned.”
29 countries, more than 125 million girls and women
Click to enlarge: 29 countries, more than 125 million girls and women [PDF]
 Ali Baba Mahamat Valamdou
Jhr vice president

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Au Tchad, une mère pleine de détermination sauve son fils de la malnutrition
Image de l'UNICEF
© UNICEF Chad/2012/Asselin
Adoun, deux ans, court et joue à la bagarre avec ses frères aînés. Il y a seulement quelques mois, il pouvait à peine tenir debout. Adoun est l’un des millions d’enfants du Sahel dont les vies ont été mises en péril par la crise alimentaire de cette année.
Par Jessica Mony
GUÉRA, Tchad, 18 janvier 2013 - Le village de Banda est un ensemble propret de cases d’argile, chacune bien délimitée par une clôture de piquets. À travers ceux-ci, des visages curieux d’enfants, impatients de voir les visiteurs qui viennent d’arriver, jettent des coups d’œil furtifs.

L’un de ces visages est celui d’Adoun, deux ans. Il pouffe de rire et regarde derrière lui pour voir où se trouve Zenaba Issa, sa mère. Il lui lance un grand sourire. Elle lui sourit à son tour. Zenaba Issa s’assoit sur une natte qu’elle a elle-même tressée, entourée des frères et sœurs aînés d’Adoun, quatre jeunes garçons et filles.

Une lutte quotidienne
La famille Issa a dû mener une lutte quotidienne pour pouvoir se nourrir depuis les mauvaises récoltes de l’année dernière. En tant que chef de famille, c’est Zenaba Issa qui, seule,  assume cette tâche.  

Son mari l’a quittée peu après la naissance d’Adoun. Il y a quelques mois, en plein milieu de la période de soudure  entre les récoltes, Adoun est devenu si faible qu’il n’était pas capable de marcher. « Quand il est né, il était très fort pour son âge.

Puis, quand il est devenu plus grand, le moment est venu pour lui de manger et je n’avais rien à lui donner. Il a commencé à avoir la diarrhée, il s’est affaibli et est devenu très faible et très maigre. »

Zenaba Issa est allée voir un guérisseur traditionnel, un « marabout ». L’état d’Adoun ne s’est pas amélioré et Zenaba Issa était de plus en plus inquiète.
Image de l'UNICEF
© UNICEF Chad/2012/Asselin
De mauvaises récoltes, la pauvreté chronique et des prestations de santé limitées placent les enfants les plus vulnérables en première ligne face à la crise.
Contrôle de santé
Quelques semaines plus tard, du personnel de l’UNICEF est venu au village pour dépister la malnutrition chez les enfants. Adoun a été dirigé vers un établissement de jour mis en place avec l’appui des autorités locales.

Là, Adoun a reçu des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et a été suivi pendant deux mois par du personnel de santé formé par l’UNICEF.

Zenaba Issa a reçu une moustiquaire et du savon et on lui a appris les choses simples qu’elle pouvait faire pour empêcher Adoun de se retrouver de nouveau sous-alimenté.

Aujourd’hui, deux mois après avoir été si faible qu’il ne pouvait pas parler, Adoun est un enfant plein d’énergie et intenable qui boit toutes les paroles de son frère aîné.

Les pluies promettent aussi pour cette année une récolte meilleure.
Image de l'UNICEF
© UNICEF Chad/2012/Asselin
Quand Adoun est tombé malade, sa mère, Zenaba Issa, qu’on voit ici en train de tresser des objets destinés à la vente, l’a conduit dans un centre d’alimentation où elle a appris comment le protéger de la sous-nutrition pendant qu’il était soigné.
Se mobiliser contre la menace de famine
Pour les familles les plus vulnérables, comme celle de Zenaba Issa, la récolte à venir de cette année pourrait signifier que leur lutte quotidienne pour se nourrir est finie. La « période de soudure », cependant, survient chaque année. La menace de famine ne disparaît jamais complètement.

Zenaba Issa fait preuve d’une détermination acharnée pour subvenir aux besoins de sa famille. Quand son mari est parti, elle a appris elle-même à tisser des nattes, des chapeaux et des paniers à partir d’herbes sauvages pour les vendre sur le marché. « J’ai dû me serrer la ceinture, » dit-elle. « Comme vous pouvez le voir, cela a été très difficile pour moi. C’est pourquoi j’ai appris à tisser et à cultiver la terre. »

Mais, quand tout le monde autour est confronté aux mêmes difficultés, les stratégies de survie sont limitées. « Dans la vie, mon objectif principal est de nourrir mes enfants. C’est tout ce que je peux faire, dit-elle, je veux les envoyer à l’école mais, pour l’instant, je n’en ai pas les moyens. »  

La force et le dévouement de mères comme Zenaba Issa ont sauvé d’innombrables vies d’enfants pendant la crise alimentaire de 2012. Grâce à l’appui des donateurs, des partenaires et de l’UNICEF, ces mères ont pu bénéficier d’une aide.

La mise en place des centres d’alimentation pour atteindre les enfants les plus vulnérables permet non seulement de prévenir bien des décès mais elle signifie également que des enfants comme Adoun peuvent grandir pour devenir la génération qui contribuera à renforcer la résilience du pays. 

Saturday 20 July 2013

Jul.19.2013 African Union Commission meets with the continental strategic partners and Regional Economic Communities in Tunis to discuss resource mobilisation for infrastructure

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African Union Commission meets with the continental strategic partners and Regional Economic Communities in Tunis to discuss resource mobilisation for infrastructure
Tunis, 19 July 2013 - A delegation from the African Union Commission (AUC), led by its Chairperson, Dr. Nkosazana Dlamini Zuma is in Tunis at the African Development Bank (AfDB) to discuss the creation of a fund to scale up infrastructure development.
The African Union Commission (AUC), the UN Economic Commission for Africa (ECA), the African Development Bank (AfDB) and the eight Regional Economic Communities (RECs) are meeting to explore opportunities for financing Africa’s infrastructure and in particular, through the AfDB’ s Africa 50 Fund.
The meeting will also discuss progress on the development of the continental transformation framework, Agenda 2063.
A joint communiqué will be issued at the end of the meeting late today.
From African Union page

Monday 1 July 2013

L'ancien président tchadien Hissène Habré arrêté à Dakar

TCHAD – L'ancien président Hissène Habré accusé de crimes contre l'humanité dans son pays a été arrêté dimanche à Dakar où il réside depuis 22 ans. Un signe que le Sénégal de Macky Sall, le président élu en 2012, est plus que déterminé à le traduire en justice après des années d'impunité sous le pouvoir d'Aboulaye Wade.

En exil depuis 22 ans à Dakar, Hissène Habré, l'ancien président tchadien accusé de crimes contre l'humanité dans son pays, se croyait en sécurité au Sénégal. Il a pourtant été arrêté à son domicile dimanche et placé en garde à vue pour au moins 48 heures, une durée renouvelable une fois.

Son inculpation pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture, remonte à 2005, lorsqu'un juge belge avait demandé à Dakar son extradiction après quatre années d'enquête. En juillet 2006, le Sénégal avait été mandaté par l'Union africaine (UA) pour juger Habré, "au nom de l'Afrique". Mais sous la présidence Abdoulaye Wade (2000-2012), le procès avait sans cesse été retardé, le pouvoir invoquant notamment un manque de moyens. L'élection de Macky Sall en 2012 a relancé les espoirs des victimes, en s'engageant à organiser le procès d'Habré au Sénégal.

Près de 40.000 victimes de la répression sous le régime Habré

En mai dernier, N'Djaména et Dakar ont signé un accord pour permettre aux juges du tribunal spécial, le premier mis en place pour juger un Africain, de mener des enquêtes au Tchad. Il est chargé de juger Hissène Habré pour des faits présumés commis lors de la terrible répression qui a marqué ses huit années au pouvoir, entre le 7 juin 1982 et le 1er décembre 1990. Selon une commission d'enquête, plus de 40.000 personnes sont mortes en détention ou exécutées en huit ans, dont 4.000 identifiées nommément.

Son arrestation apparaît donc comme une preuve supplémentaire de la volonté sénégalaise de le juger au plus vite. Mais ses avocats dénoncent une arrestation "inacceptable. Habré a des droits qui ont toujours été violés", a commenté Me El Hadji Diouf. Il a assuré avoir été informé de cette interpellation par une épouse de l'ancien président tchadien. Dans un communiqué, deux autres avocats de M. Habré, Mes Ibrahima Diawara et François Serres, ont présenté cette arrestation comme un "enlèvement illégal" et ont exigé sa "libération immédiate".

Les victimes se félicitent quant à elle d'une telle avancée. "Cela fait plus de deux décennies que j'attends de voir Hissène Habré traduit en justice. Nous allons enfin pouvoir confronter notre bourreau et recouvrer notre dignité en tant qu'êtres humains", a dit de son côté Clément Abaïfouta, président de l'Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré.