Monday 24 June 2013

Mahamat-Saleh Haroun

Born in Chad in 1961, Mahamat-Saleh Haroun left the country during the civil war of the 1980s and relocated to France, by way of Cameroon. There he worked as a journalist before studying at the Conservatoire Libre du Cinéma in Paris. He is now more than a dozen years into his career as a filmmaker, shooting primarily in Chad. This career has so far produced three feature films and a number of shorts that have made Haroun one of the leading lights in African cinema. He excels at spinning narratives that begin with easily recognizable situations – usually the loss of a parent – and expand to encompass allegorical and political reflection on the state of Chadian society. Often calm on the surface, Haroun’s filmmaking belies this calm with simmering strains of anger and melancholy. While occasionally compared to the work of Iranian directors Abbas Kiarostami and Mohsen Makhmalbaf, perhaps because of their deceptively quiet surfaces, Haroun’s films recognizably belong to an African tradition of filmmaking stretching from Ousmane Sembene to Abderrahmane Sissako that considers the place of cinema in a postcolonial Africa and, by extension, in a postcolonial world. —filmstudycenter.org

Thursday 20 June 2013

Conférence internationale du Travail

L’Union africaine appelle à investir davantage pour promouvoir l’emploi en Afrique

Nkosazana Dlamini Zuma, première femme à diriger la Commission de l’Union africaine, a exhorté les Etats membres africains et les partenaires internationaux à investir davantage pour promouvoir la création d’emplois dans la région.



Actualité | 17 juin 2013

Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine
GENÈVE (OIT Info) – La Présidente de la Commission de l’Union africaine, Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, a plaidé pour une hausse des investissements afin de faciliter la création d’emplois, de parvenir à une croissance qui bénéficie à tous et d’éradiquer la pauvreté sur un continent qui, d’ici cinquante ans, abritera 1,1 milliard de travailleurs – plus d’un tiers de la main-d’œuvre mondiale.

«Nous sommes déterminés à intensifier nos efforts afin de favoriser la création d’emplois, à œuvrer pour l’éradication de la pauvreté, à générer de la croissance et permettre une répartition équitable des richesses, notamment avec les femmes et les jeunes», a déclaré Mme Zuma lors de sa première allocution à la Conférence internationale du Travail.

L’Afrique a bien résisté aux crises internes et externes et devrait connaître une croissance de 4,8 pour cent en 2013 et 5,3 pour cent en 2014. Mais selon Mme Zuma, elle est toujours confrontée à d’énormes défis.

«Selon toutes les statistiques, notre continent est un continent jeune et qui continue de rajeunir. D’ici à 2025, on estime que la jeunesse africaine représentera un quart de la population mondiale. En 2040, la moitié des jeunes du monde seront africains, dont une majorité de jeunes femmes. Ce qui veut dire que d’ici une cinquantaine d’années, environ 1,1 milliard de travailleurs dans le monde seront africains», a-t-elle précisé, appelant à investir davantage dans l’agriculture africaine, dans les infrastructures, les petites et moyennes entreprises, le transport maritime, l’énergie, les technologies de l’information et de la communication, et le tourisme.

Le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, qui a accueilli Mme Zuma à la Conférence internationale du Travail, a déclaré: «L’Afrique monte en puissance. C’est encourageant de voir les économies africaines se développer et les pays africains faire reculer la pauvreté et progresser dans la mise en œuvre de l’agenda du travail décent. Pourtant, la croissance sans emploi demeure un véritable défi pour le continent.»

M. Ryder a confirmé l’engagement de l’OIT à poursuivre son travail main dans la main avec l’Union africaine et les partenaires sociaux africains pour faire du travail décent pour tous une réalité sur le continent.

Investir dans la jeunesse africaine


Mme Zuma a affirmé qu’investir dans la jeunesse d’Afrique était déjà une étape importante pour relever les défis qu’affronte la région.

«Il est impératif que nous investissions dans l’alimentation, la santé et l’éducation de nos peuples et que nous leur donnions l’occasion d’acquérir les compétences qui leur permettront de devenir des membres productifs de notre société», a-t-elle dit, ajoutant que «pour être convenablement employée, la jeunesse doit être employable.»

La Présidente de la Commission de l’UA a mentionné une initiative conjointe, élaborée par la Commission, la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’OIT, pour promouvoir l’emploi des jeunes sur le continent.

Investir judicieusement dans la jeunesse et avec les femmes peut être un atout déterminant pour le développement social, économique et culturel de l’Afrique.»
«Investir judicieusement dans la jeunesse et avec les femmes peut être un atout déterminant pour le développement social, économique et culturel de l’Afrique, faute de quoi nous porterions une grave responsabilité», a-t-elle déclaré.

Elle a également fait référence au grand nombre de travailleurs africains qui appartiennent à l’économie informelle.

«Nous invitons nos partenaires internationaux – en particulier l’OIT – à se joindre à nous pour augmenter la productivité et les revenus générés par cette catégorie de travailleurs et pour créer des conditions propices à leur participation progressive à l’économie conventionnelle», a-t-elle ajouté.

«L’Union africaine s’est engagée pour les 50 prochaines années – et au-delà – à moderniser l’Afrique, à l’industrialiser, à continuer de transformer ses économies de manière à assurer des services sociaux, ainsi qu’un emploi décent et une rémunération convenable pour tous les travailleurs africains, quel que soit leur secteur d’activité», a-t-elle conclu.

Mme Zuma devrait participer au Sommet du G8 qui débute le 17 juin à Lough Erne, en Irlande du Nord (Royaume-Uni), où elle s’exprimera sur le commerce international et le commerce intra-africain.


Tags: travail décent, création d'emploi, lutte contre la pauvreté
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Reporters sans frontières empêchée de se rendre à N’Djaména – RSF

Reporters sans frontières dénonce avec la plus vive énergie le comportement des autorités tchadiennes qui, par des manœuvres dilatoires, viennent de faire échouer une mission de l’organisation à N’Djaména. Le responsable du Bureau Afrique de RSF devait se rendre au Tchad du 20 au 25 juin 2013 pour s’entretenir avec des journalistes tchadiens, rendre visite à ses confrères emprisonnés (Eric Topona, Moussaye Avenir de la Tchiré et Jean Laokolé) et être reçu par certaines autorités de l’Etat. Sa demande de visa n’a pas abouti, pour un prétexte fallacieux.
« Notre organisation n’a aucune mauvaise intention vis-à-vis du Tchad et souhaitait simplement se rendre sur place. Nous ignorons la motivation des autorités tchadiennes mais ne pouvons que déplorer cette situation. Elle nous empêche de marquer notre solidarité avec des journalistes emprisonnés. Elle nous empêche également de tenir avec les autorités des discussions que nous espérions pouvoir être constructives. Elle nous empêche de nous enquérir des raisons pour lesquelles nos trois confrères sont privés de leur liberté. Elle nous empêche plus généralement de faire le point sur la situation de la liberté de l’information au Tchad avec l’ensemble des acteurs et responsables politiques, y compris des ministres qui avaient accepté le principe d’un rendez-vous », a regretté Reporters sans frontières.
Le gouvernement de N’Djaména a procédé à plusieurs arrestations abusives entre mars et mai dernier. L’écrivain et blogueur Jean Laokolé a été arrêté le 22 mars. Les 6 et 7 mai, c’était au tour de Eric Topona et Moussaye Avenir de la Tchiré, en même temps que plusieurs députés de l’opposition. Les autorités annonçaient alors avoir déjoué un complot présumé contre l’Etat. Il semble que N’Djaména reproche à Eric Topona et Jean Laokolé leurs échanges avec le blogueur tchadien en exil Makaila Nguebla (http://makaila.over-blog.com/). Secrétaire général de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) et ancien journaliste de la Radiodiffusion nationale tchadienne, Eric Topona est inculpé pour « atteinte à l’ordre constitutionnel ». Il souffrirait depuis quelques jours de malaria. Moussaye Avenir de la Tchiré, directeur de publication du journal Abba Garde et trésorier de l’UJT, est lui poursuivi pour « incitation à la haine et au soulèvement populaire ». Tous deux n’ont pas obtenu de réponse positive aux demandes de libération provisoire introduites par leurs avocats.