Saturday 25 May 2013

L’UNESCO célèbre le cinquantenaire de l’Union Africaine

© Union Africaine -Logo du 50ème anniversaire de l'Union Africaine

Pour 21ème Sommet de l’Union Africaine, qui se tient du 19 au 27 Mai à Addis Ababa, la Directrice Générale de l’UNESCO, Irina Bokova, adresse ses félicitations à toutes les femmes et les hommes africains à l’occasion du 50ème anniversaire de l’Union Africaine.

« L’Union Africaine est une force de solidarité et de paix à travers le continent », a déclaré Irina Bokova. « En  50 ans, elle a promu une Afrique plus intégrée et plus prospère, et joue un rôle essentiel aujourd’hui à l’heure où l’Afrique est en pleine croissance.  L’UNESCO a toujours soutenu la cause de l’unité africaine et continuera de promouvoir la coopération panafricaine et la renaissance africaine ».
L’Afrique est l’une des deux priorités globales de l’UNESCO, et l’Organisation a travaillé en contact étroit avec l’Union Africaine depuis sa création, en soutien de son travail d’intégration, de coopération panafricaine et de développement inclusif.
L’UNESCO a notamment contribué au lancement des Conférences Régionales des Ministères de l’Education et des Ministères des Sciences et des Technologies, qui ont servi de base à la Conférence de l’Union Africaine des Ministres de l’Education. Le soutien de l’Organisation aux objectifs de l’éducation de l’Union Africaine a été renforcé par la création du Bureau Régional UNESCO pour l’Education en Afrique, à Dakar, au Sénégal (BREDA). Ce soutien s’exprime également par l’aide à la planification de l’éducation et au renforcement des capacités à la formation des enseignants et au développement de curricula.
L’éducation des femmes a été toujours fait partie des priorités partagées. En 1993, l’UNESCO a organisé la première Conférence Panafricaine sur l’Education des Femmes au Burkina Faso et a créé, en partenariat avec l’Union Africaine, un centre spécialisé sur le sujet à Ouagadougou.
L’UNESCO a été la première agence des Nations Unies à porter son concours aux mouvements de libération nationale sur le continent dans les années 70, à travers un  Bureau Régional à Lusaka. L’Organisation a ainsi établi un programme spécial pour une Afrique du Sud  libérée de l’apartheid.
Le soutien à la grande richesse de la diversité culturelle africaine ainsi que des langues africaines, a toujours été un pilier de la coopération entre l’UNESCO et l’Union Africaine pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un développement inclusif et durable.
L’UNESCO a lancé son programme phare Histoire Générale de l’Afrique en 1964, une année seulement après la création de l’Organisation de l’Union Africaine, pour expliquer et préserver l’histoire, les traditions et les cultures de l’Afrique et les partager avec le monde, en soulignant la grande contribution des populations africaines à l’humanité entière.
L’Histoire Générale de l’Afrique a donné un nouvel élan à l’intégration sur le continent en apportant une nouvelle vision du passé. La première phase du projet s’est achevée en 1999, avec la publication de huit volumes traduits en 13 langues. L’adaptation pour l’utilisation pédagogique de la collection a été lancée en 2008, et les volumes traduits en portugais. Actuellement l’UNESCO est en train de lancer un 9ème volume sur l’historie récente, avec le soutien du Brésil en étroite coopération avec des experts africains.
« La coopération de l’UNESCO avec l’Union Africaine se construit sur des valeurs partagées, sur des objectifs communs et sur une claire vision de l’avenir du continent comme un leader dynamique et global », affirme la Directrice Générale.
La collaboration avec l’Union Africaine se concentre aujourd’hui sur plusieurs aspects fondamentaux : promotion des objectifs des états africains pour l’accès une éducation de qualité à tous ses citoyens ; renforcement des capacités pour la culture de la paix à travers le continent sur la base du dialogue et de la réconciliation ; développement des sciences et de la technologie pour le développement durable du continent. La promotion des medias et la formation des journalistes est un autre domaine d’action, comme la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel et de la diversité des expressions culturelles à travers le continent.
La jeunesse africaine est une priorité fondamentale de toutes les actions de l’UNESCO à travers le continent, via la Stratégie pour la Jeunesse Africaine pour le renforcement des compétences, la participation civique et la promotion des voix des jeunes.
Tout ce travail s’effectue sur la base des objectifs établis par l’Union Africaine, et précisés notamment dans le plan d’action consolidé pour les sciences et les technologies en Afrique, la Deuxième Décennie de l’Education pour l’Afrique (2006-2015), la Charte de la Renaissance Culturelle Africaine.
L’UNESCO s’est fortement impliqué dans plusieurs événements phares comme le Forum Africain sur la Science, la Technologie et l’Innovation pour le Développement de la Jeunesse, le Capital Humain et la Croissance Inclusive, qui a eu lieu à Nairobi, Kenya, du 1er au 3 Avril 2012, organisé avec l’Union Africaine, la Banque de Développement Africaine, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique. Du 26 au 28 Mars 2013, l’UNESCO, l’Union Africaine et le Gouvernement d’Angola ont organisé le Forum Panafricain sur les Sources et les Ressources pour une Culture de la Paix, au Luanda.
Dans le domaine de la culture, l’UNESCO et l’Union Africaine travaillent ensemble à la sauvegarde du patrimoine culturel – matériel, immatériel et documentaire – de l’Afrique, y compris dans des situations de conflits, comme au Mali. Parmi ces initiatives, le renforcement des capacités des institutions culturelles africaines et le soutien aux industries culturelles et aux événements, comme le 23ème Festival du Film et de la Télévision Panafricain d’Ouagadougou (FESPACO), tenu en février dernier au Burkina Faso.
L’UNESCO a récemment renforcé la coopération avec le Centre International pour la Recherche et la Documentation sur les Traditions et les Langues Africaines (CERDOTOLA), basé à Yaoundé, Cameroun, afin de protéger et promouvoir les langues africaines et le patrimoine africain parmi ses états membres (Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo, République Démocratique du Congo, Guinée Equatoriale, Rwanda et Sao Tomé et Principe).
« Ce Jubilée d’Or est un moment important pour l’Afrique et pour le monde », a déclaré la Directrice Générale. « C’est un moment privilégié pour célébrer et aborder avec confiance et détermination le travail de consolidation de la croissance africaine. L’UNESCO sera aux côtés de l’Afrique à chaque étape de ce processus ».

May 25, 2013 at 6:15am
AU Day: Speeches from some Presidents of Ghana on Africa
[From Left] Dr. Kwame Nkrumah, John Rawlings, John Kufuor, John Atta Mills and John Mahama
Africans across the continent are celebrating the 50th anniversary of African Union (AU) while all 54 leaders are in Ethiopia to ponder the progress of the continent 50 years after the formation of the AU.

AU Day is an annual commemoration of the founding of the Organization of African Unity (OAU) on 25th May, 1963.

The Organization was founded to spearhead efforts to liberate the continent from colonial masters and it brought the continent together to jointly address its challenges such as conflicts and poverty.

Citi News assessed the state of the Africa Union by reviewing speeches given by some Ghanaian Presidents during the AU’s anniversaries, meetings and other important gatherings.

Dr. Kwame Nkrumah, Jerry John Rawlings, John Kufuor, the late Professor John Atta Mills and current President, John Mahama elected Presidents, have all spoken at Africa and its development.

Ghana’s first President, the late Dr. Nkrumah was widely known for his quest to create a united Africa which he wanted to be called the United States of Africa.

He described the 20th Century as the century for African Independence saying, “this decade is the decade of African Independence; forward then to Independence now, tomorrow; the United States of Africa.

Ex-President Rawlings was also of the view that democracy can only work effectively in Africa if it is “a reflection of the indigenous social, cultural and political ethos of our various countries.”


Mr. Kufuor on his part noted that once Africans have accepted to live in a democratic environment where the people are made to elect their leaders, the verdict of such election should be accepted because it represents the will of the people.

According to him, “Africa is in transition and therefore, we are moving from the old times when strong men and dictators held sway and to the time when people decide through the ballot box.”

The late Professor Mills also stated that intra-cultural trade in Africa was essential to the growth and prosperity of the continent.

He stressed that Africa “cannot continue to sit on the sidelines and watch. We have to take the giant steps that others have taken in other to boost trade among themselves. The need for us to take the giant step is not optional; it is imperative.”

Saturday 18 May 2013






















L'État du Tchad dans ses frontières actuelles est une création de la colonisation européenne. Ses frontières
 résultent de négociations entre Français et Allemands dans les années 1880. Mais l'espace tchadien possède une histoire riche et relativement bien connue. Il est sans doute un des berceaux de l'Humanité (découverte récente de « Toumaï »). Il a été le siège de trois grands royaumes sahéliens : le Kanem-Bornou, le Baguirmi et le Ouaddaï.
Considéré comme protectorat français à partir de 1900, le Tchad fut érigé en colonie en 1920 dans le cadre de l'AEF (Afrique-Équatoriale française). Sous l'impulsion du gouverneur Félix Éboué, il fut la première colonie française à se rallier à la France libre en 1940.
Devenu république autonome en 1958, le Tchad accéda à l'indépendance le 11 août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye. Celui-ci dut bientôt faire face à la révolte des populations du Nord, en majorité musulmanes, ce qui l'amena à solliciter l'aide des troupes françaises en 1968. Après l'assassinat de Tombalbaye en 1975, le pouvoir échut au général Félix Malloum, qui dut céder la place à Goukouni Oueddei à la suite de la première bataille de Ndjamena en 1979. En 1980, la seconde bataille de Ndjamena permit à Goukouni Oueddei d'évincer son rival, Hissène Habré, avec l'aide décisive du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Article détaillé : Conflit tchado-libyen.
Après l'échec d'un projet de fusion entre le Tchad et la Jamahiriya arabe libyenne en 1981, les troupes libyennes se retirèrent dans le cadre d'un accord conclu avec le gouvernement français. En 1982, Goukouni Oueddei fut renversé à son tour par Hissène Habré, et dut faire appel l'année suivante au soutien des forces françaises pour l'aider a contenir une nouvelle invasion libyenne (Opération Manta). En 1987, une contre-offensive des forces tchadiennes contraignit finalement les troupes libyennes à évacuer le pays, à l'exception de la bande d'Aozou qui ne fut restituée au Tchad qu'en 1994.




En 1990, Hissène Habré fut renversé du pouvoir par Idriss Déby, qui est en place depuis lors. Paradoxalement, ce dernier semble bénéficier aujourd'hui du soutien de la France et de la Libye, face aux divers mouvements de rébellion qui seraient plus ou moins encouragés par le Soudan voisin, en liaison avec le conflit du Darfour.
En 1999, le Tchad s'engage dans la Deuxième guerre du Congo, en soutenant le gouvernement de Kinshasa. Toumaï (fossile inventorié TM 266-01-060-01, TM pour Toros-Menala, région de sa mise au jour) est le surnom d'un crâne fossile de primate découvert en 2001 au Tchad1. Il a conduit à la définition d'une nouvelle espèce, Sahelanthropus tchadensis, que certains paléoanthropologues considèrent comme l'une des premières espèces de la lignée humaine, probablement très proche de la divergence chimpanzés-homininés2. âgé d'environ 7 millions d'années, il fait du Tchad aujourd'hui le Berceau de l'humanité.
En février 2008, la rébellion tente de renverser le gouvernement d'Idriss Déby en pénétrant dans Ndjamena après une traversée du pays depuis le Soudan voisin.
En mai 2009, une autre offensive de la rébellion partant du Soudan a lieu.

Saturday 11 May 2013

What We Do
 
 
JHR's major international programs are long-term and sustainable. Laid out over a five-year time-line, all programs are handed over to local partners before they are completed. JHR works hard to have an enduring impact without creating dependency.

Before any programs begins, JHR consults with local media organizations to determine their needs and wants. Essentially, the programming lies in the hands of the media community, with JHR simply facilitating its development.

While each program is tailored to fit the country's specific needs, JHR's has developed an essential framework to guide trainers and the course of our work.

This toolkit includes:
  • Daily on-the-job TrainingJHR trainers are placed at local media outlets, working in partnership with local journalists to produce stories on locally relevant human rights, governance and social justice issues.

  • Informal WorkshopsJHR trainers offer bi-monthly informal workshops tailored to the specific needs of the media outlet they are working at.

  • Formal WorkshopsJHR trainers work in partnership with local experts to offer free monthly workshops to those interested and invested in the power of Rights Media. Specific workshop topics are chosen by local participants and JHR trainers.

  • Student WorkshopsJHR trainers offer workshops to students during the school year. The workshops compliment curriculum, build on what the students are learning in the classroom and ensure that the next generation understands the power of Rights Media.

  • Community Radio Training – A combination of daily on-the-job training and informal workshops, training with community radio stations lasts 1-2 weeks, based on the needs of the station.

  • Human Rights Reporting NetworkJHR work in partnership with the local media community to develop and launch local networks those interested in Rights Media. These networks assist media practitioners to share expertise, resources and contacts.

  • Train the Trainers – Local journalists, human rights and social justice activists are trained to be local Rights Media resource persons. This ensures ongoing guidance and support to the local media community long after JHR's 5 year program is completed.
In addition to the seven main activities, JHR has three programs that provide further support to those who excel at Rights Media.
  • Small Grants – Locally run media and human rights/social justice organizations are invited to submit proposals for small projects they would like to run in the field of media development and/or human rights and social justice. JHR approves a certain number of projects and offers ongoing guidance and mentorship to the successful organizations.

  • Journalism FellowshipsJHR offers a limited number of fellowships each year to local journalists. Journalists are invited to submit applications on an issue they would like to cover in-depth. The journalists must express how they feel covering this issue will positively contribute to local and/or national change. Successful candidates are provided with a stipend and ongoing mentorship from JHR trainers for the duration of the Fellowship.

  • Human Rights Reporting AwardsJHR partners with local organizations to offer awards to those media outlets that have excelled in the human rights aspect of Rights Media. Media houses are invited to submit applications and winners are selected by a panel of local experts.