Sunday 14 April 2013

Les chemins de l’école – contre vents et marées Alfred Yaghobzadeh/Sipa, India - Avec plus de 14 millions d’habitants, Calcutta est la troisième ville la plus peuplée d’Inde. Du fait de sa croissance exponentielle, elle est confrontée aux problèmes symptomatiques des pays en développement : pollution, congestion du trafic routier, pauvreté et surpopulation. Dans le sud de la ville, la Model School permet aux enfants démunis des quartiers de Kalighat et de Lock Gate d’être scolarisés Pour se rendre à l’école, certains enfants n’ont que quelques pas à faire, tandis que d’autres doivent braver des déserts, des rivières, des étendues gelées ou des quartiers urbains dangereux. Chaque jour, afin de recevoir une éducation, des enfants du monde entier prennent le chemin de l’école. Ils parcourent de longues distances à pied, en bus, en bateau, à vélo, en pousse-pousse, en traîneau ou en métro. Ils bravent des déserts, des montagnes, des rivières, la neige et la glace, comme les enfants de la communauté Inupiat, à Kivalina, en Alaska (États-Unis), qui partent à l’école et rentrent dans le noir sous des températures arctiques, bravant les engelures. Les enfants chaudement vêtus marchent, mais les autres doivent courir pour se réchauffer. Fabricio Oliveira, six ans, selle son âne tous les matins pour traverser avec ses cousins, pendant plus d’une heure, des paysages désertiques en direction de la petite école du village d’Extrema, dans la région de Sertão, au Brésil. Kelly (14 ans) vient du Brésil, vit au Suriname et traverse tous les matins le fleuve Maroni en pirogue pour rejoindre son école à Maripasoula, en Guyane française. Elizabeth Atenio, six ans, vit à Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique de l’Est situé près de Nairobi, au Kenya. Chaque jour, vêtue d’un uniforme propre, elle entreprend une marche dangereuse d’une heure pour se rendre à l’école. Selon ses professeurs, au moins 20 pour cent des camarades d’Elizabeth ont déjà été violées. Comme Amal, onze ans, d’origine libyenne, Sa’ade, neuf ans, du Nigéria, et Renaldo, 6 ans, d’origine française, ces enfants font preuve d’une étonnante détermination à se rendre à l’école. Ils prouvent qu’il est toujours possible de recevoir une éducation malgré les obstacles liés à la pauvreté, à l’inégalité entre les sexes, à l’exclusion sociale, à l’insécurité urbaine, aux catastrophes naturelles ou aux conflits. Chaque image raconte une histoire Les histoires inspirantes ci-dessus ainsi que d’autres sont illustrées dans Les chemins de l’école, une exposition photographique ouverte à l’Organisation des Nations Unies, à New York, par Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, en présence de Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. L’exposition est le résultat d’une collaboration unique entre l’UNESCO, TRANSDEV et Sipa Press, qui ont chargé 18 photojournalistes de documenter les chemins de l’école à travers le monde. Une publication contenant les mêmes photos est également disponible en anglais et en français. « Je vois chacun de ces enfants comme une source d’inspiration pour les activités de l’UNESCO en faveur de l’éducation de qualité pour tous », a déclaré Irina Bokova. « Ces chemins sont un argument puissant pour faire de l’éducation une priorité de l’agenda du développement international dans les années à venir ». Replacer l’éducation en tête de l’agenda mondial du développement est précisément l’objectif de l’initiative mondiale du Secrétaire général des Nations Unies « L'éducation avant tout ». Bien que l’accès à l’éducation se soit amélioré ces dernières années, les citoyens pauvres et marginalisés dans le monde sont toujours privés d’éducation en raison de leur pauvreté, de leur appartenance ethnique, de leur lieu d’habitation, de leur sexe et parfois d’une combinaison de tous ces éléments. Les photos de l’exposition et de la publication « Les chemins de l’école » nous rappellent qu’il est impératif de faire en sorte que les enfants du monde entier, notamment les plus isolés, puissent aller à l’école. Après New York, l’exposition voyagera pendant trois ans, jusqu’en 2015. Avant de poursuivre son tour du monde, elle sera visible à l’UNESCO à Paris du 3 avril au 3 mai 2013. Les chemins de l’école – contre vents et marées Alfred Yaghobzadeh/Sipa, India - Avec plus de 14 millions d’habitants, Calcutta est la troisième ville la plus peuplée d’Inde. Du fait de sa croissance exponentielle, elle est confrontée aux problèmes symptomatiques des pays en développement : pollution, congestion du trafic routier, pauvreté et surpopulation. Dans le sud de la ville, la Model School permet aux enfants démunis des quartiers de Kalighat et de Lock Gate d’être scolarisés Pour se rendre à l’école, certains enfants n’ont que quelques pas à faire, tandis que d’autres doivent braver des déserts, des rivières, des étendues gelées ou des quartiers urbains dangereux. Chaque jour, afin de recevoir une éducation, des enfants du monde entier prennent le chemin de l’école. Ils parcourent de longues distances à pied, en bus, en bateau, à vélo, en pousse-pousse, en traîneau ou en métro. Ils bravent des déserts, des montagnes, des rivières, la neige et la glace, comme les enfants de la communauté Inupiat, à Kivalina, en Alaska (États-Unis), qui partent à l’école et rentrent dans le noir sous des températures arctiques, bravant les engelures. Les enfants chaudement vêtus marchent, mais les autres doivent courir pour se réchauffer. Fabricio Oliveira, six ans, selle son âne tous les matins pour traverser avec ses cousins, pendant plus d’une heure, des paysages désertiques en direction de la petite école du village d’Extrema, dans la région de Sertão, au Brésil. Kelly (14 ans) vient du Brésil, vit au Suriname et traverse tous les matins le fleuve Maroni en pirogue pour rejoindre son école à Maripasoula, en Guyane française. Elizabeth Atenio, six ans, vit à Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique de l’Est situé près de Nairobi, au Kenya. Chaque jour, vêtue d’un uniforme propre, elle entreprend une marche dangereuse d’une heure pour se rendre à l’école. Selon ses professeurs, au moins 20 pour cent des camarades d’Elizabeth ont déjà été violées. Comme Amal, onze ans, d’origine libyenne, Sa’ade, neuf ans, du Nigéria, et Renaldo, 6 ans, d’origine française, ces enfants font preuve d’une étonnante détermination à se rendre à l’école. Ils prouvent qu’il est toujours possible de recevoir une éducation malgré les obstacles liés à la pauvreté, à l’inégalité entre les sexes, à l’exclusion sociale, à l’insécurité urbaine, aux catastrophes naturelles ou aux conflits. Chaque image raconte une histoire Les histoires inspirantes ci-dessus ainsi que d’autres sont illustrées dans Les chemins de l’école, une exposition photographique ouverte à l’Organisation des Nations Unies, à New York, par Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, en présence de Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. L’exposition est le résultat d’une collaboration unique entre l’UNESCO, TRANSDEV et Sipa Press, qui ont chargé 18 photojournalistes de documenter les chemins de l’école à travers le monde. Une publication contenant les mêmes photos est également disponible en anglais et en français. « Je vois chacun de ces enfants comme une source d’inspiration pour les activités de l’UNESCO en faveur de l’éducation de qualité pour tous », a déclaré Irina Bokova. « Ces chemins sont un argument puissant pour faire de l’éducation une priorité de l’agenda du développement international dans les années à venir ». Replacer l’éducation en tête de l’agenda mondial du développement est précisément l’objectif de l’initiative mondiale du Secrétaire général des Nations Unies « L'éducation avant tout ». Bien que l’accès à l’éducation se soit amélioré ces dernières années, les citoyens pauvres et marginalisés dans le monde sont toujours privés d’éducation en raison de leur pauvreté, de leur appartenance ethnique, de leur lieu d’habitation, de leur sexe et parfois d’une combinaison de tous ces éléments. Les photos de l’exposition et de la publication « Les chemins de l’école » nous rappellent qu’il est impératif de faire en sorte que les enfants du monde entier, notamment les plus isolés, puissent aller à l’école. Après New York, l’exposition voyagera pendant trois ans, jusqu’en 2015. Avant de poursuivre son tour du monde, elle sera visible à l’UNESCO à Paris du 3 avril au 3 mai 2013.

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